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La gare de Questembert, un atout pour tout le territoire

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Après l’attribution des marchés par le conseil communautaire du 19 octobre les travaux d’aménagement du quartier de la gare vont commencer prochainement. En effet, le conseil communautaire du 19 octobre a validé l’attribution des marchés aux entreprises Charier pour les VRD et Id VERDE pour les espaces verts.

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Le plan d’aménagement du secteur de la gare

Ce qui va être fait

Le schéma aide à comprendre le programme qui est prévu pour s’étaler sur36 mois d’ici 2018, avec une tranche « ferme » (quoi qu’il arrive, ce sera fait) qui concerne les abords du siège communautaire (sur le plan TF1). Quant aux tranches conditionnelles, certaines sont liées à des accords avec la CECAB (site d’agrofourniture TC1 et TC4) et correspondent à des solutions alternatives ; la tranche TC3 sera « affermie » en fonction de l’avancement du premier chantier. Le coût total des travaux, toutes tranches confondues, est de 820 K€ (nettement en dessous de l’estimation à environ 1 150 K€)

Quels financements ?

Le financement est partagé entre la Communauté et Questembert : l’aménagement autour du siège est évidemment payé par la communauté (TF1) ainsi que les TC1 et TC4 ; une partie de la TC3, la voie d’accès à la gare et au siège, est cofinancée par les deux collectivités (50/50) et enfin le parking de la gare, l’autre partie de la TC3, est payée par la commune de Questembert seule.

Le marché comprend une tranche ferme et 6 tranches conditionnelles.

  • Tranche ferme : Aménagement des abords du Siège Communautaire
  • Tranche conditionnelle 1 : Réalisation d’une voirie provisoire pour créer une sortie Nord pour les services techniques de la Communauté de Communes,
  • Tranche conditionnelle 2a : Finalisation de l’aménagement des abords du siège communautaire. Cette tranche sera affermie lorsque le foncier nécessaire pour la réaliser sera maîtrisée.
  • Tranche conditionnelle 2b : Réalisation des travaux de finition des abords du Siège Communautaire. Cette tranche sera affermie, si la voirie provisoire n’a pas été réalisée.
  • Tranche conditionnelle 3a : Travaux d’aménagement de la voirie desservant à la fois les abords de la gare et les abords du siège communautaire
  • Tranche conditionnelle 3b : Travaux d’aménagement des abords ( stationnement, espaces publics…) de la gare de Questembert.
  • Tranche conditionnelle 4 : Réalisation des stationnements complémentaires pour la gare de Questembert

Les tranches conditionnelles ne sont pas liées les unes aux autres.

Pour être plus précis, l’ensemble du projet bénéficiera de l’appui du Conseil départemental du Morbihan et de la Région Bretagne. Pour le département, c’est ce qui s’appelle le TSD (Taux de solidarité départemental). La Région intervient dans le cadre de ses politiques sectorielles (mobilité, développement des transports ferroviaires) et aussi à travers les contrats de partenariat (pays de Vannes). Avec deux maîtres d’ouvrage (Commune et CC) et le jeu des tranches de travaux, c’est un peu compliqué à suivre. Donnons deux exemples. Sur la part communautaire, estimée au total à 1 220 K€ (en incluant l’acquisition du site CECAB), les cofinancements possibles s’élèvent à 245 K€ de la Région et 60K€ du Département. Pour la part de la commune de Questembert, la dépense prévisionnelle était de 443 K€, et, sur cette base, les subventions attendues s’élevaient à 60 K€ du département et à 105 K€ de la région.

Ce que font les autres acteurs

Les travaux directement liés à la gare et à la voie ferrée n’apparaissent pas sur le schéma. Pour mémoire, rappelons que, dans le cadre du projet Bretagne à Grande Vitesse, la voie ferrée a été rénovée pour permettre une vitesse de 220 Km/h (suppression des passages à niveau et renforcement de la structure des voies). D’autre part, sur le site de la Gare, SNCF Réseau a réalisé un passage souterrain avec rampe et procédé à la reprise des quais (3,5 M€ d’investissement avec une intervention de la Région à environ 600 K€). Pour la gare elle-même, la rénovation est prévue pour le deuxième semestre 2016 : à ce stade, les travaux sont estimés à 300K€. Pourtant, selon Mme la maire, « la Région ne fera pas grand chose »... Seulement 300 K€, autant dire rien, n’est-ce pas ?

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La Région prévoit 300K€ pour rénover la gare

Ce qui ne sera pas fait, et pourtant...

Le dessin montre aussi ce qui ne sera pas fait... pour le moment en tout cas : le giratoire prévu pour sécuriser l’accès à la gare, pourtant nécessaire sur une voie très chargée. De même, les esquisses d’aménagement proposées en 2010-2011 par le Cabinet d’urbanisme Territoires en Mouvement (continuité de la véloroute jusqu’au Godrého, requalification urbaine de l’avenue de la Gare) ne sont pas au programme. Il est vrai que tout ne peut pas se faire en claquant des doigts.

Cependant, en dépit des conditions tendues des finances locales en général, trois raisons plaident pour que la collectivité investisse sans frilosité : les taux d’intérêt restent au plus bas, les marchés se traitent dans des conditions très favorables et l’Etat a inscrit dans le projet de loi de finances 2016 un milliard d’euros de plus pour les investissements des communes et communautés.

Dans le projet de territoire de la Communauté

Dès la première ébauche de notre projet de territoire, tous les acteurs avaient noté l’importance de la gare de Questembert pour le développement du territoire à lire ici. Non seulement pour les voyageurs et d’abord pour les déplacements quotidiens pendulaires, mais aussi pour le fret, même si l’arrêt de la production sur le site Guyomarc’h- Nutréa a réduit à peu de choses l’activité à ce jour. La communauté avait acquis toutes les parcelles classées en zone d’activité ainsi que les friches laissées par le déménagement de la CAM. La Région Bretagne, de son côté, a mené une politique volontariste de développement du ferroviaire (Bretagne Grande Vitesse à lire ici, nouvelles rames TER, augmentation des fréquences pour arriver à 20 arrêts quotidiens à Questembert.) D’ailleurs, les habitants ont montré leur intérêt : la fréquentation annuelle, en croissance régulière, atteint aujourd’hui environ 110 000 voyages, soit à peu près 220 personnes par jour (il y a moins de monde le week-end et pendant les vacances scolaires).

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Une rame TER nouvelle génération

Un dossier mûri par la réflexion collective et prêt en 2013

Dès 2010, la Communauté, appuyée par EADM, a confié à Territoires en Mouvement une étude globale d’urbanisme sur tout le quartier Sud de la Gare (de la voie ferrée au Godrého) avec comme premier objectif d’intégrer le nouveau siège communautaire dans ce quartier rénové. Dès les premières esquisses, on voit se dessiner l’ensemble des aménagements qui vont être réalisés autour du siège communautaire.

Le dossier technique était pratiquement prêt à la fin de l’année 2013, à part le phasage de l’opération et le partage des dépenses entre la Communauté et la Commune. Nous avons eu beau expliquer que la gare était vraiment d’intérêt communautaire, il a fallu que Questembert accepte de prendre une part importante de la dépense ! à lire ici Notons cependant que, dès l’origine, l’ensemble est pensé pour faciliter l’intermodalité : on accède au train, mais ça peut être à pied, à vélo, en bus et pas seulement en voiture. Il y aura donc des parkings pour les voitures (ça manque déjà), des garages à vélo, des cheminements protégés pour les cyclistes et les piétons, et des arrêts de bus.

A Malansac aussi, et demain à La Vraie-Croix ?

François Hervieux, en tant que conseiller général et maire, s’est battu pour améliorer la desserte de la gare de Malansac, et la SNCF, avec la Région, avait répondu à ses demandes. Il a aussi obtenu que l’effacement du passage à niveau n’aboutisse pas à couper le centre en deux parties : grâce au soutien de la Région, le lien a été maintenu par un passage souterrain et un second pont a été construit un peu à l’écart du bourg au Bois-Guiho. Il restera à améliorer l’accueil à la gare elle-même, qui, pour être moins importante que celle de Questembert, pourrait aussi être considérée d’intérêt communautaire.

Comme aussi le projet de remettre en service la halte de La Vraie-Croix fermée depuis les années 70. Il est vrai qu’à l’époque se préparait le démantèlement d’une bonne partie des chemins de fer comme le préconisait en 1978 le rapport Guillaumat. Nous sommes encore quelques uns à nous souvenir du combat pour maintenir la gare de Questembert !

Publié le lundi 9 novembre 2015, par Paul Paboeuf.

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