Jouer nos atouts pour le développement touristique
Notre tribune dans le bulletin municipal de septembre
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Rochefort-en-Terre, village préféré des Français ! Une distinction méritée, mais qui a été remportée grâce au travail de fond de l’Office de Tourisme intercommunal... dont les élus rochefortais ne voulaient pas.
Contrairement à ceux qui ne voient que leur nombril ou leur clocher, nous avions pensé d’emblée à l’échelle du territoire, et nous nous réjouissons de voir que la municipalité s’est rangée à ce point de vue. ; « Le tourisme, c’est une manne financière qui nous arrive. Nous devons tous ensemble faire en sorte que le tourisme soit une ressource économique pour tout le territoire que nous devons conserver » déclarait Mme la maire dans une réunion au mois de juillet... Avec une belle contradiction : seuls les Questembertois étaient invités à cette réunion, comme l’ont regretté d’autres acteurs du territoire. (A lire ici)
On vous conseille de lire cet article en entier. Vous y trouverez quelques informations intéressantes.
Si l’on s’en tient à Questembert, nos atouts sont nombreux grâce aux services multiples que peut offrir notre petite ville. Pour l’accueil des visiteurs, nous avons l’office du tourisme dans des locaux fraîchement rénovés, bien que trop petits. Un office animé par des professionnels enthousiastes qui ont largement contribué à la victoire de Rochefort-en-Terre.
Mais à côté des professionnels, nous devons tous être des ambassadeurs de notre territoire, des « greeters » comme dit le directeur de l’OTSI. Pour montrer à nos visiteurs que nous aimons notre commune, et qu’il y a de bonnes raisons pour cela : le patrimoine sous toutes ses formes, architecture, culture, nature...
C’était le thème de l’éditorial du bulletin municipal de juillet 2011 (à lire ici)
Et, parmi nos atouts, n’oublions pas le camping municipal. La municipalité envisage de privatiser, parce qu’il n’est pas « rentable. » Sans doute, mais les retombées indirectes sur l’économie locale sont importantes : les études montrent que chaque campeur dépense plus de 10 € par jour sur le territoire... Faut-il rappeler aussi que les campings municipaux, sans doute pas rentables financièrement, restent les terrains permettant l’accueil des familles modestes qui n’ont pas toujours accès aux campings privés plus onéreux et n’attendent pas la piscine chauffée, le mobil-home super-confort, les espaces de jeux pour les enfants, mais souhaitent pouvoir installer leur caravane dans un cadre paisible et calme comme ils le font, pour certains, depuis de longues années ! Et n’oublions pas que le cadre du camping est un espace de promenade apprécié des Questembertois et de tous les visiteurs. Un atout à ne pas négliger même pour des considérations strictement comptables.
Publié le mercredi 14 septembre 2016, par .
Messages
1. Jouer nos atouts pour le développement touristique, 15 septembre 2016, 00:31, par Lecointre
Pour être attractif au niveau touristique,
ne faut-il pas soigner son image ?
Quelle image peut renvoyer
l’état de la voirie de Questembert, boulevard Pasteur par exemple ? ou les réseaux aériens que toute commune touristique enterre mais restent très apparents à Questembert rue le brix par exemple ?
Toutes les communes touristiques ou souhaitant l’être n’adhérent elles pas au label villes et villages fleuris de France ?
Quelle harmonie dans les aménagements urbains ? Comptons par exemple le nombre de lampadaires différents entre bel air et le centre
Comptons le nombre d’arbre sur ce même axe.
Pourquoi les zones 30 ne font que 10 mètres à Questembert alors qu’à Bruz ou Sulniac, Allaire par exemple tout le centre est limité à 30 ?
Bref un aménagement urbain qualitatif ferait du bien aux questembertois et nos amis touristes, non ?
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2. Jouer nos atouts pour le développement touristique, 18 septembre 2016, 12:07, par Paul Paboeuf
Les questions que vous posez, les observations que vous faites sont très pertinentes.
Sur l’état de la voirie : on ne peut qu’être d’accord avec votre constat ! A la décharge des responsables d’aujourd’hui (et d’hier !), c’est un travail sans fin... et coûteux. Cependant, entre le carrefour à feux et le giratoire du Pont-Digo, il reste un segment qui mérite une remise à niveau qualitative, dans la continuité de la rue Le Brun-Malard et de la première partie du boulevard. C’était déjà dans les cartons, à l’état d’esquisse. On pourrait en dire autant pour l’avenue de Verdun et le boulevard St-Pierre.
L’effacement des réseaux aériens se fait au fur et à mesure des rénovations de rue. Pour la rue Jh Le Brix et les Écottais, un schéma a été élaboré avec un bureau d’études et un groupe de travail qui réunissait des élus et des usagers en 2013. Il n’est pas encore réalisé, mais ne semble par remis en cause. Notons cependant la sécurisation du carrefour des « Quatre chemins » (rues Le Sage/Alain le Grand/Jh Le Brix) par un plateau surélevé.
Quant à la diversité des lampadaires, elle choque encore. Un cadrage global avait été réalisé en 2008/2009 avec un choix de 3 types, en fonction des contextes urbains... Mais je ne saurais dire s’il est respecté au fur et à mesure des rénovations.
Et vous avez raison de noter qu’il y a du travail encore entre la ville et Bel-Air. La rénovation du quartier de la gare décidée en 2013 s’achève, elle doit se prolonger au sud jusqu’au carrefour du Godrého/Kerhardy.
Zones 30 ? oui, il y a les zones 30 réduites près de l’école Beausoleil, près de la piscine et aux « Quatre-Chemins ». Mais, tout l’hypercentre est à ce régime. De plus, nous avions défini des zones 20, « zones de rencontre » avec des bandes matérialisées pour la circulation à contresens des piétons et cyclistes ?
Les communes touristiques doivent en effet s’inscrire dans le dispositif Villes et villages fleuris...
Vous auriez pu aussi faire des observations sur la propreté ! Que n’ai-je entendu sur les crottes de chien ? etc... Mais les Halles étaient nettoyées sommairement le dimanche matin par l’agent d’astreinte...
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