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Festives halles 2015 : du concentré haut de gamme

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L’affiche 2015 (création Amélie)

Plus que quelques jours avant l’édition 2015 des Festives Halles. Notez bien, c’est pour le samedi 29. Pour cette 18ème édition, la programmation respecte l’exigence initiale de qualité et vous ne serez pas déçus... Peut-être frustrés de n’avoir pas pu tout voir, mais alors tant mieux.

Voir en ligne : Tout le programme des Festives Halles 2015

Une journée concentrée

Plutôt que de saupoudrer une programmation, le choix avait été fait de concentrer les spectacles sur une journée. En effet, le trait marquant des arts de la rue c’est que les artistes et le public sont au même niveau, il n’y a pas le 4ème mur contre lequel s’appuie le jeu des acteurs. Dès lors, le spectateur qui n’est pas captif dans une salle close, peut décrocher, et s’en aller flâner vers d’autres centres d’intérêt. Les créateurs s’y adaptent et proposent des œuvres courtes ou encore des déambulations qui vont chercher le spectateur où il est, dans la rue, à une terrasse, dans un jardin public.

La richesse de la programmation attire des spectateurs de loin : ils savent que, quoi qu’il arrive, ils trouveront quelque chose à leur goût. D’ailleurs, vers 15h30-16h, on voit souvent arriver des familles avec de jeunes enfants dans les poussettes : la sieste des bambins est terminée.

Des spectacles gratuits

La plupart des spectacles de rue sont conçus pour être gratuits. Et ça tombe bien d’avoir cette fête gratuite à la fin de l’été, à une période où il faut payer les frais de rentrée des écoliers.

C’est donc la collectivité qui assume la dépense avec, heureusement, le soutien des collectivités partenaires (département et région) et de quelques sponsors privés. C’est une vraie dépense, dont en plus les retombées ne sont pas directes – sauf, sans aucun doute, pour les cafés et restaurants. Pourtant, plutôt que de parler de  faire des économies, (?) il faut tâcher de tirer le meilleur parti de chaque euro dépensé... En tout cas, il ne faudrait pas que ce soit au détriment du nombre de spectacles et de leur variété ni de la qualité (par charité, on ne citera pas des spectacles ou des compagnies qui ne sont pas à la hauteur de l’enjeu.)

Le rayonnement de notre ville

L’idée initiale était de proposer autour des Halles rénovées, dans le cœur de la cité, une animation qui distingue notre ville. Cela excluait de refaire la fête médiévale, la noce bretonne, la fête des vieux métiers qui se font très bien aux alentours et qu’on va d’ailleurs voir avec plaisir. D’où le choix des arts de la rue ! A l’époque, ce n’était pas à la mode comme aujourd’hui où chaque ville veut son spectacle d’arts de rue pour animer la soirée d’été. En Bretagne, à la fin des années 90, on ne parlait guère que du Fourneau de Brest et du FAR de Morlaix. Le pari était osé, mais il a été gagné et les Festives Halles ont largement contribué au rayonnement de notre ville, dans la région et au-delà : c’est un élément d’un bouquet culturel très riche qui fait l’attrait de Questembert.

Le concours d’effouche-pichons

Nous nous plaisons tous à souligner que notre commune est à la fois urbaine et rurale : une petite ville et un terroir à dominante agricole. Le concours d’épouvantails, d’effouche-pichons, selon le vocabulaire local. Et chaque année, il y a des créations extraordinaires. Il faut dire que les lots offerts par le CMB, partenaire principal, sont alléchants : une escapade à Jersey pour le prix adultes, et le Futuroscope pour le concours jeunes.

Moules frites géant

Traditionnellement, la journée s’achève par un moule-frites servi sous les Halles : des portions généreuses à un prix d’ami. D’ailleurs, c’est simple : il faut faire la queue.

Vive les festives halles 2015... avec plein de monde et le beau temps comme d’habitude.

Publié le lundi 24 août 2015, par Paul Paboeuf.

Messages

  • déjà 3 ans...Mais il se passe quoi cet été à Questembert ?
    Perso, j’irai sur la côte où les communes et leur comité des fêtes multiplient les initiatives, souvent de qualité...
    Tant pis pour mon bilan carbone, tant pis pour les commerces, tant pis pour Questembert, la désormais belle endormie.

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  • Pas de foot sur écran géant cette année ? C’est pourtant l’occasion : ça change d’il y a trois ans. Même ça il n’y a plus...

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  • Quoi ? Je lis dans les Infos du Pays Gallo que la foire déménage à l’hippodrome ? C’est sur que ça va booster encore plus le centre ville...
    Quelle misère !

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  • Les chiffres, c’est la spécialité de l’équipe de Madame Martin, Maire de Questembert. Alors je tenais à en donner une lecture simple, directe et facilement vérifiable par tous les citoyens Questembertois.

    - 40 000 € payés avec l’argent de nos impôts pour financer les travaux de transformation de l« ancien camping municipal en aire d »accueil payante (gérée par une Société privée) pour les camping-cars : mais depuis son ouverture pour la saison estivale, force est de constater qu’il n’y a pas plus de 2 à 3 camping-cars sur le terrain. A signaler toutefois la présence de 5 camping-cars la nuit du 21 au 22 juillet sur le parking gratuit de l’Iris-cinéma.

    - 2 000 visiteurs le dimanche 27 mai dernier à l’étang de Célac selon les organisateurs ( chiffres communiqués à la Presse et confirmés dans "Questembert Le Mag N° 4). Et selon la Police ? ah oui c’est vrai Madame Martin est aussi la première policière de Questembert. A quoi donc peut servir ce nombre très nettement exagéré selon le témoignage de personnes présentes sur le site ce jour là ?

    - Dans le même registre, le journal Ouest France décrivait une « déferlante » de visiteurs dans les rues de Questembert en 2017 pour la Fête de la Tomate.
    Pourquoi alors ne pas l’avoir reprogrammée cet été ?

    - 70 ans (je les aurai dans deux ans, donc il n’y a aucune discrimination dans mon propos) est à peu près la moyenne d’âge du public venu pour la Fête Bretonne du samedi 21 juillet sous la Halle de Questembert. En contre-partie : 0 ados + 0 jeunes + 0 jeunes couples en famille.

    - 3,5 hectares de terrain à bâtir pour 300 000 € contre 5,8 hectares de terrain non constructible pour 64 000 € initialement prévus par la Majorité précédente, ont été retenus par Madame Martin et son équipe pour y établir le nouveau cimetière (sources : DOSSIER DE CONSULTATION Emplacement du Nouveau cimetière), multipliant par 8 le prix du mètre carré et privant Questembert de l’implantation de 40 maisons soit entre 120 et 140 nouveaux arrivants qui devront aller chercher ailleurs.

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