École de musique, encore du flou

L’adjoint se veut rassurant, mais il reste encore des doutes sur l’organisation et le financement. La commune prévoit une somme de 34 000 euros, avec moins d’élèves, Muzillac a prévu plus de 60 000 €. Cherchez l’erreur !

Les tarifs proposés sont modulés en fonction des ressources des familles, ce qui a l’avantage d’offrir un prix raisonnable pour les familles aux revenus moins confortables, et c’est un point positif que nous avons souligné.

Les vœux du conseil municipal des enfants

C’était une bonne idée de demander aux représentants du conseil municipal des enfants de participer au tirage des jurés d’assises. A la fin de l’opération, Mme la maire demande quels sont les projets qui ont émergé de leur réflexion : « aménager le terrain près de l’Asphodèle, remettre le salon du livre tous les ans. » Ils sont très bien ces jeunes !

Terrains de sports : il serait temps d’en parler

Dans une question orale, j’ai rappelé que le scénario retenu pour les écoles entraîne la disparition du stade municipal. Il est donc urgent de mettre tous les acteurs autour de la table : les footeux de la BO, les rugbymen du RCPQ et les athlètes du CARQ. Nous n’avons obtenu qu’une vague promesse.

Mais l’adjoint aux sports est intervenu pour se plaindre d’avoir été maltraité sur notre site internet où nous avions relayé les doléances de parents qui accompagnent les jeunes footeux... (revoir ici) Reconnaissons nos torts : chacun sait que l’adjoint est toujours à l’écoute, ouvert, souriant, disponible...

PLU intercommunal

Le PADD devait être approuvé au mois de juin... Jeannine Magrex a demandé où en étaient les réflexions... « Ça suit son cours ! » Bref, dormez bonnes gens. Quant aux « balades thématiques » prévues pour avoir une vision globale sur le territoire, rien de précis non plus. Il faut aller voir sur le site de la communauté. Et, signe de peu d’intérêt porté par le public et même les élus, il y a bien peu de réponses aux questionnaires.

Le DGS déchargé de fonction

En une phrase, Mme la maire a annoncé que le DGS était déchargé de fonction (c’est comme un préavis de licenciement !). Nous avions noté sa quasi disparition de la scène municipale. On nous avait assuré qu’il était bien là et qu’il faisait son travail. Ils avaient viré le précédent pour recruter quelqu’un à leur main, plus cher, mais qui devait apporter une « grande plus-value » à la commune. Nous reviendrons sur les incidences financières de cette erreur de casting.

Réagissant dans le Télégramme à nos commentaires, Mme Martin nous a resservi la légende du DGS nostalgique de sa région... Lors de son intervention au conseil du 29 mars, il nous avait expliqué qu’il aimait la Bretagne, mais aussi qu’il n’avait pas trouvé à Questembert ce qu’il espérait. Il s’occupe, dit-elle, de sujets transversaux, mais pas l’école, pas l’urbanisme, pas les finances... N’empêche que pour un « départ volontaire » c’est un peu forcé : le 1er août, quoi qu’il advienne, il ne sera plus en mairie, mais la ville continuera à le payer... Mais rassurez-vous, « l’incidence financière sera intégrée... au compte administratif » qui sera présenté au conseil municipal en mars ou avril 2017.