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Conseil communautaire : bureau et budget

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Deux sujets majeurs au conseil communautaire du jeudi 17 avril : l’élection des vice-présidents et le vote du budget primitif. Intéressant et révélateur.

Un dispositif bien verrouillé

Pour chacun des 10 postes, les candidats avaient été pressentis dans des discussions internes auxquelles tous les maires n’avaient pas été associés. Du temps où le président se comportait, dit-on, comme un dictateur, en 2008, l’élection des vice-présidents avait été préparée au cours d’une réunion qui avait rassemblé tous les maires. Sans qu’il y ait d’explication plus précises, les votes se sont déroulés comme prévu ! Patrice Le Penhuizic a eu beau s’étonner que la question de l’agriculture n’apparaisse nulle part, on ne lui a rien proposé dans ce domaine. Il a donc posé sa candidature à la vice-présidence Services Techniques et Déchets : les conseillers communautaires lui ont préféré M. Georges Boeffard, évidemment inconnu de tous, et sans aucune expérience ni des affaires communales, ni des déchets, ni des services techniques. Etonnant, non ? Quant à Monique Danion, qui a été, dès l’origine, une des chevilles ouvrières de la Communauté, elle n’a pas eu plus de chance pour le développement durable et l’aménagement du territoire, domaines dont elle a assuré la responsabilité avec efficacité... Elle avait su associer au projet communautaire aussi bien les délégués que l’ensemble des conseillers municipaux. Sans remettre en cause les compétences des responsables élus, il est regrettable que la communauté se soit privée de deux personnalités de cette envergure. « Un gâchis, » disait d’ailleurs un des nouveaux poids-lourds de l’organisation...

Mais il n’y avait là rien de politique, pensez-vous !

Le vote du budget:eh oui les finances sont saines

Le nouveau vice-président en charge des finances a ensuite présenté le budget, Tel que le débat d’orientations budgétaires mené par l’ancien président l’avait construit. Avec la prudence qui convient quand on prépare un budget primitif : les recettes sont prudemment évaluées assez basses, les dépenses sont aussi prudemment évaluées assez hautes... La même prudence avait présidé à l’élaboration des budgets précédents, une prudence qui nous avait valu d’être taxés d’insincérité (des menteurs, quoi !) par celui qui est devenu aujourd’hui le vp aux finances. Ce qui était vrai en 2013 ne l’est donc plus en 2014 !

Des prévisions aussi prudentes, pour ne pas dire pessimistes, peuvent faire craindre un « effet de ciseau » (les dépenses croissent plus vite que les recettes) et par conséquent une dégradation de la capacité d’autofinancement. Ces craintes sont encore aggravées par la baisse des dotations de l’état. Raison de plus pour être, comme nous l’étions, extrêmement attentifs dans la gestion quotidienne des finances communautaires.

Cependant, la prudence d’aujourd’hui permettra sans doute au moment du compte administratif de constater que, avec des dépenses contenues et des recettes plus fortes que dans la prévision, la capacité d’autofinancement sera préservée.

Quelques autres « perles » de notre VP aux finances :

Je ne peux que me réjouir du satisfecit global donné par le vice-président à la gestion antérieure... qu’il critiquait violemment l’année dernière !!!

Comme on le craignait, aucune place n’a été laissée aux anciens vice-présidents

Publié le lundi 21 avril 2014, par Paul Paboeuf.

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