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Climat : la jeunesse se mobilise et c’est tant mieux

Pourquoi le vieux monde se meurt ?

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Longtemps les alertes des scientifiques passaient comme les nuages dans notre ciel breton. Maintenant, aucun citoyen, ou presque, n’oserait prétendre n’avoir pas entendu parler ou n’avoir pas éprouvé dans son quotidien les effets notoires des évolutions climatiques de la Terre. Les jeunes s’emparent de ce sujet et nous mettent devant nos responsabilités.

Pourquoi en sommes-nous là ?

Pessimisme ou optimisme ?

L’humanité de tout temps a imaginé la fin du monde. Pratiquement toutes les religions ou civilisations ont évoqué différentes fins à leurs propres existences.
Longtemps c’était en regard de notre fragilité face à la Terre et à son cortège de risques très factuels (Ouragan, Volcan, glaciation, inondation, tremblement de terre...)

Depuis la révolution industrielle, inconsciemment au début, puis méthodiquement depuis le milieu du XXème siècle, l’humanité construit sa propre fin en saccageant l’environnement qui l’entoure. En s’appropriant ses richesses de manière boulimique, en exploitant les sols sans voir leur appauvrissement et en tuant de manière systémique toutes les espèces avec lesquelles nous sommes en interconnexion.

Depuis les années 70 (au siècle dernier) et de manière plus prégnante depuis 20 ans, les scientifiques et militants pour la préservation de notre environnement amoncellent les études, les preuves, les faits qui démontrent inexorablement que l’ère industrielle a changé de manière définitive notre planète.

La question n’est plus dorénavant comment fait-on pour revenir en arrière ? mais bel et bien comment fait-on pour stopper l’engrenage et espérer survivre aux changements maintenant inexorables ?.

Nos grands et plus petits dirigeants politiques n’ont pris conscience que de manière tardive de la situation. Et encore, des problèmes quotidiens (chômage, conflit économique et géopolitique) les distraient facilement de ce problème qui balaiera tous les autres dans les années à venir.

Optimisme ou pessimisme ?

De nombreuses associations se battent sur les différents champs de batailles que sont les luttes environnementales. Ici, la préservation des oiseaux, là la lutte pour la propreté de l’eau, ici encore l’arrêt de chantier industriel délétère et pharaonique, plus loin pour l’arrêt d’exploitation minière d’un autre temps, et tant d’autres.

Mais voilà en même temps que la prise de conscience a eu lieu pour une partie de la population, le monde a versé dans une dérégulation quasi-totale de son économie et un effondrement de systèmes politiques alternatifs qui ont tous abouti à des dictatures et également dans l’exploitation à outrance de la planète.

Chaque petite lutte a eu ces effets locaux, non pas vains mais quasiment impalpables pour le grand public. En se donnant bonne conscience sur des progrès à petites échelles, les grands de ce monde continuent d’avancer par leurs grandes actions politiques et économiques vers la fin de notre civilisation.

Oui notre planète change, mais elle ne mourra pas, c’est l’humanité qui va disparaître, entraînant avec elle les espèces vivantes avec lesquelles elle est imbriquée.

Une partie de la jeunesse d’occident et d’ailleurs l’a compris et derrière le slogan : « A quoi bon faire des études si c’est pour vivre dans ce monde que vous nous préparez ? » se cache la désespérance manifeste de constater chaque jour l’augmentation des phénomènes climatiques violents, la disparition des espèces vivantes, la hausse sensible des températures.

Alors il reste un peu d’optimisme à avoir car la jeunesse, un peu partout dans le monde, va nous pousser au cul pour que nous, les hommes et les femmes qui aspirons aux pouvoirs qu’ils soient petits ou grands, nous mettions au cœur de notre discours cette équation-là : celle de la fin inéluctable du monde tel que nous l’avons connu. Si nous ne le faisons pas alors nous serons la honte de l’humanité et personnellement je ne pourrai plus regarder mes enfants dans les yeux.

M. Blanquer est dans son droit lorsqu’il explique que les lycéens doivent rester dans leurs classes. Mais c’est le droit des hommes, M. Blanquer, et ce droit sera balayé par toutes les tempêtes qui s’annoncent si nous ne faisons rien. M. Blanquer, expliquez à votre gouvernement que le changement de mode de vie que nous devons opérer pour préserver un tant soit peu ce que nous pouvons encore de notre société riche et confortable doit être lancé dès à présent et que c’est le message que les jeunes vous envoient.

Changer de paradigme économique ou bien nous péricliterons !!!

Jeunesse mobilisez-vous, maintenant !

Publié le vendredi 15 mars 2019, par Boris Lemaire.

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