Cinq raisons de ne pas voter le budget communal
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Avant toute chose, il faut reconnaître l’apaisement du débat en conseil municipal : la création de la commission des finances, que nous avions réclamée depuis le début de mandat, a été utile pour déminer nombre de débats inutiles, sur les dotations de l’Etat, qui, non, ne baissent pas à Questembert, sur la dette, que tout le monde reconnaît saine …
Le débat budgétaire n’est donc plus une querelle de chiffres mais un vote sur une politique générale. Dans cette situation, nous avons exposé les 5 raisons de notre vote négatif.
Tout d’abord, deux arguments de principe
Il n’est pas juste d’augmenter continuellement sans mesure les tarifs des services publics et en même temps diminuer comme l’an dernier les impôts. Au bout du compte, les familles des classes moyennes paient cher l’addition.
Le niveau d’entretien du patrimoine (la voirie en particulier) de la commune est toujours trop faible : il faudra bien rattraper le retard accumulé et cela coûtera cher. Baisser l’endettement avant une grosse opération comme la restructuration de l’école publique, pourquoi pas, mais pas au prix du vieillissement accéléré de notre voirie communale.
Ensuite, trois dossiers majeurs nous interrogent
Le cimetière : nous ne comprenons toujours pas pourquoi payer très cher l’extension du cimetière actuel puis en payer un tout neuf, alors que l’on pouvait aller directement à cette deuxième étape.
Les dépenses à caractère social. Etre solidaires avec nos anciens en particulier, c’est essentiel. Une société qui ne respecte pas ses aînés est une société qui perd ses valeurs : nous assumons le coût du service d’aide à domicile, qui doit être accessible à tous ceux qui ont besoin d’une aide de ce type. Les communes du Morbihan trinquent à cause des manques du conseil départemental dont c’est pourtant la compétence principale. Cela doit changer.
Enfin l’école de musique, le SIDEM. Pourquoi tant de précipitation à liquider cette école partagée avec Muzillac si c’est pour recréer une école équivalente via une association en septembre ? Tout cela ressemble à de l’improvisation !
En ces temps dramatiques, nous avons plus que jamais besoin de lien social à travers les politiques sociales et culturelles. Préservons-les !
Publié le samedi 23 avril 2016, par .