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Adieu à Michel Paboeuf

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Nous étions nombreux à la cérémonie d’adieu à Michel Paboeuf, vendredi 20 décembre. Normal, la famille est nombreuse, mais il y avait aussi beaucoup d’amis : une fois de plus, il montrait sa capacité à rassembler.

Un homme chaleureux, un homme de conviction

Tous ceux qui l’ont connu se rappellent son côté « vive la joie », selon l’expression de chez nous. Mais ils se rappellent aussi sa capacité à fédérer autour de lui les énergies pour organiser la fête du village, l’arbre de Noël, le départ en retraite, les tournois de foot aux Dervalières, ou avec l’ASPTT de Nantes, mais aussi les manifestations pour la défense syndicale des travailleurs du port autonome de Nantes. Il était tonton Michel pour ses neveux et nièces (les « petits bouchons ») comme pour les enfants que gardait Francine et pour tous les jeunes du Port de Nantes.

L’héritage qu’il nous laisse

S’il nous laisse à tous un héritage à partager, c’est bien d’abord sa joie de vivre communicative, son goût des chansons à fredonner ensemble. Mais c’est aussi la générosité, la capacité à donner sans attendre de retour, parce que chez lui, le don n’était jamais un calcul. C’est encore le souci des autres, l’engagement pour la solidarité et la justice.

Les Jours heureux

Son fils Luc, qui vient d’être réélu président du Conseil Économique, Social et Environnemental d’Aquitaine, a rappelé les principales étapes de sa vie. Son enfance dans une famille nombreuse, pas riche, mais déjà marquée par la solidarité. La maladie (le croup, la diphtérie) qui le tient 6 mois alité, peu d’école, la guerre : une enfance banale des années trente. Puis la vie ouvrière un peu à Paris, à Questembert, où il réchappe d’une chute de plus de dix mètres sur le chantier du château d’eau. D’où son surnom « Trompe la Mort ». Puis Nantes, le port de commerce où il fait dès lors toute sa carrière. Le mariage avec Francine, les quatre enfants...

La vie privée se mêle à l’engagement citoyen pour la « république sociale ». Il est marqué par le souvenir de son frère André, combattant de la Résistance. Il fait siennes les valeurs qui ont animé ces combattants, telles qu’elles s’expriment dans les Jours heureux, le programme du Conseil National de la Résistance. Et aujourd’hui, ses combats continuent pour la justice, la solidarité, la fraternité. Voir ci-dessous l’hommage de Luc à son père Michel Paboeuf.

La vie continue et nous avons tant à faire, comme Michel nous l’a appris.

Publié le mardi 24 décembre 2013, par Paul Paboeuf.




Post-scriptum

Plus d’infos sur le programme du CNR et sur le livre Les Jours heureux, (éditions La Découverte, Cahiers libres, 14 €) dans un article que j’avais mis en ligne sur ce même site. On peut le relire ici : http://www.questembert-notre-cite.o...,544.html

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