Monsanto condamné pour publicité mensongère

Non, le glyphosate, (le round-up !) n’est pas biodégradable et en faire un argument publicitaire est « de nature à induire en erreur le consommateur sur l’innocuité du produit. » Voilà ce que dit la cour d’appel de Lyon.

D’ailleurs selon les propres études de Monsanto, le niveau de dégradation biologique n’est que de 2% 28 jours après application. Les juges ont donc considéré que les allégations « respect de l’environnement » et « efficacité et sécurité pour l’environnement » induisaient le client en erreur. Depuis 1991, le Glyphosate est une substance classée « dangereuse pour l’environnement » par la réglementation européenne.

Le glyphosate n’est donc pas un produit anodin. Cela fera une amende de 15000 euros et des dommages et intérêts pour la CLCV et Eaux et Rivières de Bretagne. Pas grand chose par rapport aux bénéfices de la firme Monsanto !