Fumier du Herlo : précisions
Le propriétaire du terrain, qui a déposé des tonnes de fumier, a transmis à la presse un communiqué, reproduit ci-dessous. Le communiqué évoque la façon dont le terrain communal a été vendu. Il convient d’y apporter quelques précisions, en particulier sur les circonstances de la vente.
« Il est important de savoir que M. Hazo a acquis ce terrain à la commune de Questembert du temps de l’ancienne municipalité ; la destination de la parcelle était connue à la vente et le maire de l’époque semblait se réjouir de cette vente. En effet, le terrain avait été vendu en l’état, c’est-à-dire en tant que décharge sauvage. »
La municipalité et le maire « de l’époque » ont vendu un terrain communal, classé terre agricole au PLU à un agriculteur. Cette vente s’est faite conformément aux procédures que la municipalité s’était imposées pour les « délaissés communaux », des propriétés communales sans intérêt public. Tous ces projets de vente faisaient l’objet d’une enquête publique (non obligatoire) qui permettait de vérifier que justement ces biens n’avaient pas d’intérêt public. Personne à l’époque n’avait fait la moindre observation sur le projet de vente de cette terre agricole à un agriculteur.
Il est vrai qu’un terrain isolé, assez loin des habitations, sans propriétaire visible, était un lieu bien tentant pour y jeter des déchets. Par exemple, des déchets d’abattage de moutons... Et bien d’autres choses.
Faut-il rappeler que, comme pour toute vente de terre agricole, la SAFER a été saisie et qu’elle a validé la vente. Noter que la commune s’est réservé une partie de la parcelle qui accueille l’atelier public de distillation (l’alambic pour faire la goutte !).
Une question qui vient comme ça : le document est signé de la profession agricole ; Qu’en pensent les représentants élus des agriculteurs dans les syndicats et à la chambre d’agriculture ?
- Le communiqué de M. Hazo
Publié le samedi 3 janvier 2015.